Influence Marketing : 3 conseils pour bien choisir vos influenceurs

Je vous donne aujourd’hui 3 conseils pour analyser les influenceurs et faire les bons choix de profil. Étant ambassadeur de Reech, je tiens à préciser que ce contenu est écrit dans le cadre d’une collaboration commerciale avec cette entreprise spécialisée en influence.

1. Assurer la cohérence avec les valeurs de la marque.

Quelle est l’identité de la marque et quelles sont ses valeurs ? Quelle est la personnalité de l’influenceur et quelles sont ses valeurs ? Ce sont des questions importantes à se poser avant de choisir un profil. Il est essentiel, pour une marque, de vérifier si le profil souhaité pour une collaboration dans le cadre d’une campagne d’influence marketing est en adéquation avec l’identité de la marque est en adéquation pour éviter de prendre des risques inutiles. Je conseille donc de bien contrôler sa ligne éditoriale et ainsi s’assurer de la cohérence entre l’influenceur et la marque en vérifiant les contenus publiés.

Plusieurs étapes sont ainsi nécessaires pour connaître les valeurs de l’influenceur et évaluer l’adéquation avec la marque :
– Lister les thématiques que l’influenceur aborde dans son contenu.
– Regarder également le ton et le style utilisés dans le texte qui accompagne les photos et vidéos.
– Vérifier les différents partenariats avec d’autres marques réalisés par le profil ciblé.

Certains types de profils sont de plus en plus recherchés par les marques, notamment les influenceurs éthiques et responsables, ceux qui accordent de l’importance aux dimensions environnementales, sociales et économiques. Des profils qui se soucient du bien-être de leur public et le respectent. La communication RSE est devenue un enjeu majeur pour les marques, les influenceurs peuvent ainsi devenir de véritables prescripteurs de cette démarche responsable.

Les valeurs de l’influenceur sont donc importantes pour ces marques, mais aussi pour les consommateurs. 87% d’entre eux déclarent en effet être prêts à se désabonner d’un créateur qui franchirait la ligne rouge vis- à-vis de leurs valeurs (Source : étude Reech 2023). La désinformation et la surconsommation sont deux raisons qui amènent plus de la moitié des consommateurs à se désinscrire d’un créateur !

Notez que les 18-34 ans sont plus sensibles au surplus de partenariats. Les influenceurs le savent et sélectionnent de plus en plus les marques avec qui ils collaborent. Eux aussi cherchent à travailler avec des marques qu’ils apprécient et c’est bien normal. Ils ont tendance à privilégier les partenariats “à valeurs ajoutées” tels que la co-création de produits ou encore les contrats d’exclusivité.

2. Analyser l’audience de l’influenceur et la taille de sa communauté.

Une bonne analyse de l’audience de l’influenceur est bien sûr déterminante. Il existe plusieurs informations à connaître avant de travailler avec un créateur de contenu :
– Les données sur l’audience : l’âge, le sexe, la localisation, la langue…
– Les centres d’intérêts de l’audience : leur préférence en termes de sujets et leur affinité vis-à -vis des marques.
– La qualité de l’audience : l’authenticité, le taux de faux abonnés ou encore la portée de l’audience.

La qualité est donc à privilégier mais la quantité entre également en compte, la taille de la communauté reste effectivement un élément déterminant pour les marques. Elles peuvent travailler avec des profils macro-influenceurs, middle, micros encore nano, tout dépendra des objectifs que vise et souhaite atteindre la marque. Nous parlons ici du nombre d’abonnés. Le choix se fait en fonction de l‘objectif, les deux principaux étant : toucher une audience assez large ou générer de l’engagement. En 2023, on conseille plutôt aux marques de miser sur la longue traîne de l’influence pour son potentiel et son excellent ROI.

Un point à retenir : il est primordial de considérer l’audience en fonction de l’univers de l’influenceur. La marque doit définir ses besoins et la taille de l’influenceur souhaitée en fonction de l’univers visé. Pour bien comprendre ce point, un petit exemple : sur Instagram, il y a plus d’influenceurs Food de toutes tailles que d’influenceurs Tech. Les top influenceurs Tech ont donc beaucoup moins d’abonnés que les top influenceurs Food.

Sachez également que le nombre d’abonnés est en 4ème position des critères de sélection des influenceurs par les professionnels de la communication et du marketing d’après l’étude annuelle de Reech. Il faut savoir qu’il était le critère numéro un aux débuts de l’Influence Marketing. Le taux d’engagement, l’authenticité de l’audience et l’univers / la créativité de l’influenceur sont aujourd’hui les trois critères les plus utilisés.

3. Déterminer le pourcentage d’audience commun entre deux influenceurs.

Si une marque décide de travailler avec deux influenceurs, elle doit savoir combien de followers identiques partagent l’influenceur N°1 et l’influenceur N°2. Pour se faire, il existe un indicateur adapté : l’audience overlap, ou en français “chevauchement d’audience”. Reech a imaginé une fonctionnalité qui donne ce taux via Reech Influence Cloud. La question se pose aussi quand une marque travaille avec plus de deux influenceurs. Il peut être judicieux de déterminer le pourcentage d’audience en commun entre tel et tel influenceur.

Par rapport à ce taux, deux stratégies sont possibles pour les marques :
– Soit travailler la répétition avec un Overlap important. Pour avoir une audience plus homogène, augmenter la fréquence de répétition du message et engager davantage le public cible.
– Soit augmenter la portée avec un Overlap faible. Pour toucher une audience globale très étendue, diffuser un message auprès de publics hétérogènes, développer sa notoriété et sensibiliser les publics.

Les deux stratégies sont valables et répondent à des objectifs différents. L’élargissement de la portée vise à toucher un maximum de personnes, tandis que la répétition du message vise à renforcer son impact auprès d’un public spécifique. Il convient donc de définir clairement les objectifs de la campagne pour choisir la meilleure approche.

Guillaume Doki-Thonon a parlé de cet indicateur lors d’un webinar le 20 juillet dernier. Si vous n’avez pas pu y assister, je vous invite à visionner le replay et à regarder le thread ci-dessous. En complément, un article détaillé a été publié sur le blog de Reech.

Visionnez le replay du webinar